Johnny Montreuil / Marjolaine PiémontFestival Poly'sons
Tarif partenaire (CE, AMF, MJC...) : 16€
Tarif abonné Château du Rozier : 15€
Gratuit moins de 12 ans : Gratuit
Rien que le nom ! Ca sent le Pento, la feraille, la mob et la goldo, le cuir et le baston. Mais gaffe ! Si les quatre beaux sales gosses du combo portent fièrement Tiags, rouflaquettes et moustagaches, c’est pas du cambouis mais bel et bien de l’or qu’ils ont dans les pognes, suffit de tendre les feuilles quand la contrebasse, l’harmo et tout le toutim se mettent à tricoter ensemble. S’ils arborent les symboles d’un intemporel 9-3 à la Margerin et revendiquent des influences allant de Johnny Cash à Dick Dale en passant par la Chanson Réaliste, on pige d’autor, quand déferle leur rockab’ de manouches meuglé en pur francaoui, qu’on a pas affaire avec Johnny Montreuil à du folklore ou à une énième flatulence Vintage.
Johnny Montreuil chante et incarne une banlieue toute pourrie mais si jolie ! Une banlieue bigarrée, peuplée de gens pas rancuniers qui se moquent d’être ostracisés au quotidien et se contrecarrent des modes passagères, puisqu’ immanquablement, depuis le Musette créé par l’alliance ritalo- auvergnate, les métèques de l’époque, et kiffé par d’infréquentables Apaches, ce sont finalement toujours d’insouciants narvalos décavés et métissés à la Johnny Montreuil qui représentent aux yeux du Monde ce foutu chouette pays de joyeux batards qu’on nomme la France.
Première partie : Marjolaine Piémont
Clic, on remonte le mécanisme et Marjolaine Piémont, semble sortir tout droit sortie d’une boîte à musique. Une longue dame brune. Une danseuse qui tourbillonne à la manière d’un automate.
Marjolaine Piémont porte le prénom d’une herbe aromatique mais démontre qu’elle n’a rien d’une plante verte. Sur scène, elle se met en mouvement et se révèle « Presqu’un animal ». Elle ne montre pas les griffes, mais avec élégance, dévoile crûment ses textes mordants.
Elle délivre par à-coups des sons qu’elle a emprisonnés dans sa boîte magique. Le son des guitares, d’un tambour… un écrin s’ouvre duquel Marjolaine s’érige et porte haut la parole d’une femme espiègle et audacieuse.
Après avoir arpenté les scènes des caves de Saint Germain des Prés aux toits de Montmartre, de bars bondés en salles clairsemées, de Kaliningrad à Tokyo ou celles de la tournée de Mozart L’opera-rock Officiel ; en collaboration avec Vincent Baguian, Guillaume Aldebert, William Rousseau et Fambuena Edith, Marjolaine Piémont réunit dans un premier EP cinq chansons féminines et piquantes. Elle se signale depuis par les premières parties de Zazie, la finale du Pic D’Or et la demie finale du prix Moustaki 2017
Concert organisé dans le cadre du festival Poly’sons, festival de chanson française porté par le Théâtre des Pénitents – Scène régionale et départementale de Montbrison.
Concert debout – places assises non garanties sauf PMR.